the largest multi-brand beauty store in France
+800 fragrances from +80 brands including :
recommended in more +60 city guide
Orto Parisi: les odeurs de la vie
Orto Parisi évolue autour de trois thèmes principaux qui sont passés par le nez d’Alessandro Gualtieri. L’un d’eux est l’idée de la fraîcheur. Quand vous demandez : “Qu’est-ce que la fraîcheur ?” Voilà les réponses les plus fréquentes : une brise en bord de mer, l’odeur de l’herbe après la pluie, les pays froids et lointains, l’air de la montagne... Mais la fraîcheur peut aussi s’exprimer sous la forme d’un événement instantané, précipité et inattendu : une gifle, une proie fraîchement abattue, une salade du jardin tout juste cueillie et encore un peu terreuse. C’est cette idée de la fraîcheur émanant du ‘encore vivant’, du présent et du réel, qu’Alessandro a décidé de développer dans cette nouvelle collection de parfums. Il s’est également aventuré dans sa mémoire pour réanimer et livrer certains souvenirs de son enfance. Plus précisément, il a cherché à restituer les étés passés chez ses grands-parents et les moments chargés d’intensité vécus dans les jardins. Son grand-père, Vincenzo Parisi, entretenait une relation toute particulière avec le sol - il avait l’habitude de récupérer ses besoins naturels dans des seaux pour les utiliser ensuite comme fertilisant. Dans ce jardin a toujours plané comme un air d’infini. L’odeur de la fraîcheur associée à celle de la puanteur pour créer un phénomène d’attraction et de répulsion… Motivé par ces réflexions et son vécu, Alessandro a commencé ses recherches et s’est confronté au fait que de nos jours, les odeurs qui émanent du corps sont perçues comme désagréables. Des odeurs que l’on a considérées comme naturelles et ordinaires sont aujourd’hui camouflées et sur-désodorisées. En créant Orto Parisi, il réhabilite dans une volonté d’authenticité, les odeurs de la vie. Si Orto Parisi est un exercice qui touche à l’intimité d’Alessandro Gualtieri, c’est aussi une vision universelle, qui questionne les perceptions d’une manière générale et la culture du parfum dans sa globalité. Gardons à l’esprit que les parfums de cette collection ne sont pas liés les uns aux autres. Certains s’inscrivent comme une interprétation de l’odeur de la vie, d’autres comme l’incarnation des expériences d’Alessandro.
Orto Parisi met en évidence que notre corps doit être éprouvé comme un jardin et que nous devons regarder chaque partie de ce corps comme une plante qui exsude ses odeurs. Ces odeurs sont le miroir de notre âme. Elles ne mentent pas, elles identifient et donnent du sens aux concepts et aux objectifs qui nourrissent nos actes. Les parties du corps les plus odorantes sont celles qui émettent la véracité de l’âme. Les odeurs du corps sont naturelles, elles expriment donc une forme d’honnêteté. Elles mettent à jour les intentions et les passions, elles sont les messages sauvages et directs qui effraient nos sociétés acculturées. Les odeurs fortes nous sont devenues désagréables parce que, ce qui vient du plus profond de notre âme nous est intolérable, à mesure que notre sensualité animale est réprimée et cassée par la civilisation. Orto Parisi, est une véritable déclaration qui prône l’expression du moi intérieur par l’éloge des odeurs naturelles. Cette collection est le jardin du moi primitif, jardin qui dévoile ces odeurs persistantes qui sont l’essence même de notre âme. “Ce projet est mon jardin, je l’ai semé, fertilisé, cultivé et j’en ai fait la récolte.J’ai voulu lui dédier ce projet car, dans une certaine mesure, il me l’a inspiré. D’abord, j’ai pensé à écrire sa biographie, mais en écrivant je me suis ennuyé, réalisant que moi-même je n’avais jamais lu aucune biographie. L’idée enracinée que lui, mon grand-père Vincenzo utilisait des seaux pour rassembler ses besoins naturels qui finissaient de la manière la plus opportune, en fertilisant le jardin. Dans ce jardin a toujours plané comme un air d’infini. En d’autres termes :À mon grand-père Vincenzo Parisi et à tous ceux qui saisissent le temps en éprouvant et en diffusant le parfum de la vie.”- The Nose, Alessandro Gualtieri.