A 10 ans, pour elle, c’était très clair, Patricia Choux ferait du parfum sa vie. De la chimie à la parfumerie, son rêve l’a emmenée à signer pour Jo Malone, Laura Mercier ou Marc Jacobs. De sa rencontre avec Olivia Bransbourg est né Attache moi 55.

Quelle est votre devise?

"Exigence et détermination". C’est ce que je me dis en courant des marathons.

Comment a débuté votre histoire avec le parfum?

Le hasard, par chance, comme un enfant juste parce que le temps n'était pas assez beau pour aller à la plage, mes parents nous ont emmenés à Fragonard à Grasse. La découverte d'un nouveau monde je me suis immédiatement senti en amour avec cet univers.

Quelles sont vos matières de prédilection? Pourquoi?

Le patchouli pour ses multiples facettes bois humide et terreux, sensuel. C’est une matière première très versatile.

Vous travaillez avec plusieurs maisons présentes chez Nose dont « Parfums Attache-Moi » (Olivia Bransbourg) et Biehl. En quoi leur approche sont différentes dans leur processus de création? Est-ce très différent de la parfumerie traditionnel? 

Leur approche était différente, mais je suis très fière de ces deux créations. Avec Thorsten j'ai eu une totale liberté, comme il voulait que je travaille autour de mon odeur préférée (le patchouli). Avec Olivia, le processus de création était intellectuelle dans le sens ou je devais traduire olfactivement sa vision de Manhattan (le ciel bleu, la lumière, la vie, la perception). La principale différence lorsque vous travailler avec la parfumerie de niche en comparaison avec la parfumerie traditionnelle est la liberté que vous avez, il y a moins de contraintes budgétaire, de législation.

Comment avez-vous rencontré Olivia Bransbourg? Torsten Biehl?

J'ai rencontré Olivia à Takasago où nous travaillions ensemble. Et Thorsten en Allemagne à Holzminden ou nous travallions tous les deux pour H & R à l’époque.

New York semble être un élément incontournable de votre création, que vous inspire cette ville?

New York est une ville incroyable, je l'aime tout simplement. Il a une grande énergie une grande diversité, la ville où tout est possible, même si il est très froid, le ciel est toujours bleu. New York c’est le no-limit  comme dans la création.

Dans le processus de création d’un parfum quel est, pour vous, le meilleur moment?

Je dois admettre que j'aime la partie de réflexion lors de la réception du brief. Les idées circulent dans mon esprit, la visualisation olfactif puis le rendu qui suit ne sont pas toujours parfait... Puis viennent la détermination, et la persévérance, indispensable pour faire ce travail.

Le plus difficile?

Quand l’idée n’est pas la… La peur de la page blanche.