Francis Kurkdjian considère qu'il n'a pas de style olfactif particulier, mais qu'il essaye plutôt de capturer l'air du temps. C'est de là qu'est né son concept : le vestiaire olfactif. Il s'est notamment inspiré de son grand-père, tailleur, qui avait toujours une tenue pour l'intérieur et une pour l'extérieur et en changeait dès qu'il rentrait chez lui. C'est pourquoi, lorsqu'il est devenu parfumeur, il a choisi de concevoir le parfum comme un vêtement, de donner aux hommes et aux femmes la liberté de choisir, de vivre plusieurs vies.

Il est aujourd'hui devenu important de trouver le bon parfum, pour chaque instant de vie et ne pas être attaché à un seul et même parfum. Comme les fragrances, nous ne sommes pas les mêmes au gré des saisons : son vestiaire olfactif permet ainsi d'exprimer différentes facettes de ce que nous sommes. Construire son vestiaire, c'est créer un dialogue entre soi et son parfum.

Certains des adeptes de Baccarat Rouge 540, parfum emblématique de la maison, le porteront comme unique parfum tout au long de leur vie ; d'autres jouent avec les différentes gammes de la maison. D'un sillage intense et cuiré au très frais et lumineux, en fonction du lieu où l'on se trouve, où l'on va, ou encore de notre humeur, exactement comme avec la mode.

Les sillages de Francis Kurkdjian sont connus pour leur équilibre parfait, qui laissent leur odeur distinctive dans une pièce lorsqu'on la quitte : une lumière et une émotion qui subsistent...