En 1919, les années folles pointent le bout de leur nez. Après la guerre et la souffrance, les temps sont à l’amusement. C’est à ce moment-là qu’Ernest Daltroff crée Tabac Blond. Il imagine un parfum d’avant-garde, pour les hommes, et s’inspire du tabac de Virginie, rapporté par les Américains en Europe. Cette fragrance devient un symbole d’émancipation : les femmes l’adoptent en masse. Celles qui se battent pour l’égalité des sexes, qui portent le pantalon et la coupe à la garçonne, qui travaillent et qui fument le choisissent et l’assument, comme un acte de rébellion.

Tabac Blond, c’est aussi le tout premier sillage cuiré. Une nouvelle famille olfactive est née : les cuirs. Marquant l’histoire de la maison, Jean JACQUES, parfumeur de Caron, décide de développer une collection entièrement dédiée au tabac : Les Beaux Tabacs. Une illusion olfactive, puisqu’aucun parfum issu de cette collection n’est composé d’absolu de tabac.

« Véritable signature Caron, le tabac est d’une infinie richesse. » Après l’ambivalence de Tabac Blond, l’opulence de Tabac Noir, la gourmande intensité de Tabac Exquis, Jean JACQUES présente le dernier opus de cette collection : Tabac Blanc. Ici, c’est une facette plus fraiche, plus lumineuse du tabac qui est explorée. Quelque chose de réconfortant et d’enveloppant.