Quand le patchouli arrive pour la première fois en Angleterre, au XIXe siècle, cette plante parfumée devient immédiatement le must des intellectuels et de la haute bourgeoisie victorienne ; à la même époque, à Paris, les châles de cachemire précieux se vendent dans des coffres remplies de ses feuilles, qui protègent des mites, et qui par dessus tout, imprègnent le tissu d’une sensualité exotique des plus enivrante. Symbole d’une certaine idée de l’Orient, qui depuis des siècles brode les rêves des explorateurs le long des routes qui mènent de l’Europe vers la Chine, l’Inde du Sud, la Thaïlande, Madagascar et l’Indonésie, les terres où aujourd’hui encore est cultivée cette plante aux propriétés rééquilibrantes extraordinaires. Me Nicole Kidman dans le blog de son site internet officiel, définit ainsi la fragrance Patchouli de Lorenzo Villoresi : “Mary Ellen Mark (the photographer) smelt divine when I was on a shoot with her for the film, Stoker. I asked her what she was wearing and this is it…”